Oncle Akra dans l’étang (fky+ddo/mc)

La chronique temporaire, temporelle et sempiternelle d’Oncle Akra :

Un commentaire avisé d’un aimable confrère m’incite à développer ici et maintenant la notion de transmission dans le temps.

Notez bien avant tout que je situe ce travail de documentation et d’information dans le champ de la culture earthienne francophone, et que le terme « temps » inclut et regroupe de nombreuses notions qui peuvent se trouver dissociées dans certaines langues étrangères, comme « time » et « weather » pour les anglophones, ou « glifmunit », « hn’pozèybènzà » et « lunnirtiou » en nostrillard. Je souhaite bon courage à mes traducteurs, mais me cantonne personnellement à la langue des premiers encyclopédistes, même si je dois parfois effectuer moi-même une première transcription lorsque des pensées me viennent naturellement dans ma langue. Je préfère néanmoins cette solution, les Nostrills étant décidément trop rares dans notre lectorat, et dans la population lectrice en général.

[L]e temps est donc une notion mesurable, variable (autrement dit franchement pourri), prédictible souvent et toujours infinie, et parfois tout ça en même temps. Eh oui, un temps peut être un instant précis et une durée, et alors des plus brèves aux ères géologiques les plus interminables, un état climatique précis ainsi qu’un ensemble plus global caractérisé par un élément commun (une pluviométrie, une saison, une émotion induite, des conditions opportunes ou inopportunes à la pratique de telle ou telle activité,  …).

On dit qu’il faut le prendre et pourtant il nous échappe toujours. On peut prétendre qu’on en a, ou pas, alors que c’est bien toujours lui qui nous a en fin de compte. À vouloir l’étudier, l’enfermer dans un cadre épistémologique, on perçoit rapidement qu’il est également fuyant, instable et pourtant implacable, unique et entier d’une part, mais multiple, innombrable et insaisissable aussi aussitôt.

Maintenant qu’il est parfaitement établi que nous pataugeons en permanence parmi les paradoxes, précisons quelques points relatifs à l’établissement d’une mesure particulière :

Pour prendre l’exemple suggéré d’un nombre de générations entre deux créatures d’une même lignée, qualifié d' »astronomique » dans votre pertinente remarque, il conviendrait avant tout de déterminer ce qu’est un chiffre astronomique : est-ce qu’un seul siècle-lumière séparant deux étoiles est un chiffre plus astronomique que 100 000 cellules composant mon intestin ou mon système nerveux central ? On le remarque aisément, le choix de l’unité sera déterminant dans l’apparente grandeur d’une valeur exprimée, mais je ne voudrais pas paraître tergiverser, aussi revenons-en à ce qui vous occupe : le nombre de générations séparant Davido de son ancêtre Dbeurg. Je me contenterai de citer dans un premier temps la correspondance interne des membres de la rédaction :

Sous la plume de Davido, on trouve en date du 11 mars :

mon calcul à moi de générations c’est 2205, toi tu trouves quoi ?

Auquel Frankygnol réagit le jour-même en ces termes :

… tu disposes certainement d’archives familiales qui te permettent une approximation plus précise que ce que je peux espérer obtenir au piloscope.
Ne connaissant ni la moyenne d’âge auquel ta famille se décide à faire des enfants, ni surtout la période où vécut Dbeurg durant l’ère d’existence des néandertaliens (entre -25 000 et -280 000 ans … ça laisse de la marge …). Quoi qu’il en soit, une valeur à la louche entre 1 000 et 175 000 générations peut passer pour crédible, preuves à apporter par ailleurs de la plus ou moins grande précocité reproductrice dans ta famille et de l’archaïsme variable de Dbeurg dans l’histoire de néandertal.

Valeur corrigée des variations saisonnières, je synthétise et vous fais grâce du paragraphe suivant faisant un éloge de ma pertinence et de mon acuité intellectuelle, que par modestie je ne saurais laisser persister ici.

[O]n dispose donc d’une fourchette de départ, et je peux vous accorder que ce chiffre est astronomique vu que 1 000 est le diamètre approximatif du satellite « Saturne III Thétys » en km, 175 000 un diamètre standard pour une galaxie spirale moyenne mesuré en a.l., et 2205 se trouve être le chiffre attribué à l’astéroïde Glinka, précisément découvert en 1973. Ce n’est pas un hasard, et vous voyez que si l’on souhaite qualifier quelque valeur que ce soit d’astronomique, c’est toujours possible. Tact et discrétion, je m’abstiens de développer jusqu’au bout cette idée qui pourrait me porter à évoquer l’âge de Davido, qu’on soit rond ou pas, la quadrature ce n’est jamais facile.

Alors pour ne pas tergiverser sur les chiffres ni couper les mots en quatre, penchons-nous plutôt sur la notion de transmission elle-même, et c’est dans des instants comme celui-là que je perçois encore plus cruellement l’absence de ce sacripant de Philopin, qui n’aurait pas manqué de se courber exagérément en avant sur mon dos lors d’une telle assertion  … enfin, la question est donc posée : que peut-il rester de Dbeurg en Davido ?

[D]’abord la transmission directe : ne me demandez pas comment ni pourquoi, mais il se trouve que Davido fréquente assidûment Dbeurg, notamment dans nos pages, et la possibilité d’une acculturation (aux deux sens du terme, hihi, vous apprécierez cher Jean-Christophe ce délicat jeu de mots à l’usage exclusif des universitaires patentés) est donc attestée. Ça ne porte que sur de l’acquis, mais ce versant au moins paraît assuré. Et même sans contact direct, on sait qu’il peut exister également une transmission trans-générationnelle de caractères acquis, alors pourquoi pas trans-espècionnelle (si quelqu’un a un néologisme alternatif intéressant à me proposer ici, les propositions sont ouvertes par voie de commentaire). Et ne venez pas me demander à quoi ressemblera la résilience à cette échelle, contentons-nous d’observer l’évolution clinique du cas Davido.

[L]’innée sera constitué de tout les constituants précisément (et passez-moi ici la répétition) de la créature ci-dessus dénommée Davido, et détectable sur le spectre visible sous une apparence comparable à celle reproduite ci-dessous :

Davido, ici sur Draver Sédu (photo de Dbeurg)

Davido, ici sur Draver Sédu (photo de Dbeurg)

À noter que les composants culturellement dénommés « bob », « lunettes », « tee shirt », « pantalon » et « souliers » qu’on peut apercevoir ici sont des organes indépendants, amovibles, certainement symbiotiques et non concernés par la présente étude.

[L]a manie qui consiste à observer toute cellule en lui décortiquant le code ADN ne peut malheureusement pas s’appliquer à une présente étude sur le sujet, l’entité qui l’anime n’ayant toujours pas cru bon de se faire coincer par la police. Personnellement, j’estime que ce n’est pas une grande perte, car trop souvent cet acharnement rationaliste empêche d’avoir accès à une perception d’ensemble correcte, et de prendre une réelle mesure des éléments en présence. Que peuvent bien représenter des transmissions de gènes si l’on songe qu’elles sont les informations contenues dans deux minuscules cellules haploïdes et susceptibles d’erreurs de copie quand il paraît établi que les néandertaliens avaient une pratique de transmission par ingestion bien au point. Imaginez ce qu’ils ont pu accumuler comme informations d’une génération à l’autre en ayant à leur disposition le volume entier de leurs corps musculeux, et une activité culturelle pour l’appliquer telle. Je ne veut pas paraître ascète (ni même à huit, ah, Philopin …) mais il y a quand même plus de matière dans la bouffe que dans le sexe. Ne doutez pas qu’un bon nombre des protéines qui sculptent aujourd’hui la silhouette de Davido se souviennent de ces banquets gargantuesques. Il est possible d’ailleurs que ces souvenirs familiaux des deux D. aient joué un rôle important dans l’établissement du vocable gargantuesque lui-même. Rien ne prouve en tout état de cause que ce ne soit pas le cas.

Et que dire de la transmission posturale qui semble évidente sur ce cliché !

dbeurg-draver-sedu-cadre

Dbeurg sur Draver Sédu
(photo d’un correspondant anonyme)

Vous observerez que Dbeurg se passe très bien des prothèses superficielles
mises en évidence précédemment en compagnie de Davido.

[P]our conclure, et permettre de lier ces différents éléments même à l’esprit le plus cartésien ou au lecteur le plus dissipé (enfin non, pas lui, il a déjà décroché ; mais peut-être au moins au suivant, toi qui tente de raccrocher les wagons là où l’on peut s’attendre à trouver une conclusion synthétique), je rappellerai simplement ici les nombreux exemples de survivances archaïques observées au-delà de l’espèce ou du genre : la pentavision chez les verneuls, les cuisses batraciennes des greboufs, le cerveau reptilien et les réflexes qui vont avec chez les mammifères, … je ne voudrais pas lasser les plus épisodiques de nos lecteurs, aussi je donnerai juste une piste bibliographique succincte pour les plus assidus :

OCAOUTEP A., KOMPRE I. Sahara Tête Mieux,  Enc. & Term. 7 & DUF, l’an 1.

 

Votre dévoué désormais décrété conseiller scientifique consultant auprès des Journées Imaginaires,

signature d'Akra

 © Frankygnol

A suivre

Draver Sédu (ddo/mc)

résumé:
Dans le dernier épisodele Space Folder Killer  fait un saut sur Degling-Moilatet
Quelques chroniques auparavant, ce même Space Folder Killer avait menacé les auteurs de cette saga
Des Poupoulous croms, sortes de champignons bipédiques prennent au sérieux cette publication car c’est la seule où ils sont jamais apparus
une lectrice voulut en savoir plus sur le Space Folder Killer


[D]raver Sédu
,  planète recouverte d’eaux sombres et peu profondes, aux nombreux récifs, n’est pas très prisée des amateurs de surf (le plus important lobby en matière d’attribution de points dans la classification des planètes).

Draver Sédu et son ciel sans étoile

Draver Sédu et son ciel obscurci par la Nébuleuse toute proche

Son atout économique, c’est son positionnement, 1/22/5,47 sur l’échelle T.M.M, pile poil entre le conglomérat planétaire de Planplan-Rhoutine et la Nébuleuse de Savon.
Son problème, c’est son manque d’attractivité. A part des reptiloïdes aquaphiles voulant faire des affaires, personne ne veut y habiter, encore moins les surfers.

Dès lors, par un heureux hasard et une nécessité croissante, un modeste C.P.I. (Centre de Placement d’ Improductifs) la Fondation Allah-Sueurdeton-Fron , proposa d’y placer les artistes les plus mauvais de l’univers, afin qu’ils y vendent des produits de consommation courante.
Pourquoi les artistes et pas les autres?  Nous ne le savons pas et personne de la fondation n’a voulu nous répondre mais certains pensent qu’il s’agit d’une volonté délibérée directement issue du vécu personnel du fondateur, et non d’un choix simplement arbitraire,

L’erreur stratégique d’Allah-Sueurdeton-Fron, c’est d’avoir rendu publique leur proposition avant même qu’elle ne soit votée par le conseil des intergalaxies. La majeure partie de ces mauvais artistes eurent le temps de prendre le maquis, de se refaire le visage (pour ceux qui l’utilisent comme mode de reconnaissance), ou de s’inscrire dans un programme de suicide assisté.

Au final, elle n’eut qu’une poignée d’individus parmi les moins vifs et les moins informés, dont votre Auguste Narrateur (même s’il ne s’appelle pas Auguste mais Davido).

Devant ce piètre résultat, Allah-Sueurdeton-Fron fut forcée de déposer le  bilan, et n’eut pas assez de devises pour rapatrier ses employés-reclusionnaires de Draver Sédu. La dizaine de mauvais artistes qui y resta continua d’y vendre des produits de consommation courante.

La frustration immense qu’il (que « je », mais j’aime bien dire « il » car ça ajoute un certain effet narratif propre à insuffler un côté épique à mon récit, et puis j’aime lâcher un peu la bride à mon penchant schizophrène)… La frustration immense qu’il ressentit alors créa, comme c’est souvent le cas, une scission dans le continuum espace temps.

Dbeurg, son ancêtre de Néandertal, grand amateur de science fiction, eut alors la regrettable curiosité de s’y glisser et se retrouva piégé avec lui.

C’est ainsi qu’il se trouve là, sur ces rochers austères, au milieu des embruns, en compagnie d’un aïeul atrabilaire, dans cette entreprise mercantile absurde de vente de produit formicide qui l’éloigne périlleusement de son œuvre majeure, culturellement révolutionnaire mais toujours vastement incomprise : La Saga Intergalactique de DustnenFeul.

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Pendant ce temps, sur la même planète, dans une modeste boutique…14-2

A suivre

©Davido

Philopin D. Zopilans par Fois (ddo/mc)

Le résumé sur 6 planètes :
Sur Pornia, ouf le Brau Koli s’est  posé correctement.
Sur Pétune, on est sans nouvelles de Samulfu, Fossathan, Zempack, Ko7, Humhfd et 2 poupoulous croms.
Sur Mepte Mupta, Oncle Akra est bloqué dans son camping car et attend Philopin.
Sur Degling Moilatet,on ignore ce que devient Philopin.
Sur Draver-Sédu, Davido et son ancêtre de Neandertal font ce qu’ils peuvent pour maintenir à flot cette saga.
Sur Earth, Frankygnol, dans son pyjama vert de gris, décortiquant quelques pistaches, son chat poétiquement nommé « Sourimor-puissant-devitaliseur-de-Muridés  » sur les genoux, attend des chroniques à corriger.

 

 

[S]ur Degling Moilatet, les nombreux concerts électro souterrains font la joie des créatures venues d’un peu partout dans l’Univers. Superdope Joe, l’un des agents-fonctionnaires-dealers de la planète, s’assure que, selon ses propres termes : « ça s’ passe Nickel-Césium pour tous les Teufeurs, zé les Teufeuses, zé les Teufistes ! ».

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©Davido

 

Oncle Akra : Mais sage, ine Ze Beau Teul (ddo/mc)

Résumé: Ouf le Brau Koli s’est posé sans dégâts

Noramarh, région montagneuse de Mepte Mupta.

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A suivre

 

©Davido

DustnenFeul 22: L’Albatros (ddo/mc)

 

Résumé : le vaisseau Brau Koli se pose en catastrophe.

[I]ci la THK Niussu, vivez en direct bien logé dans votre capsule les catastrophes les plus dramatiques sans vous faire le moindre bobo !

Nous étions là lors du passage du Tsunami de Lavta Véssail où périrent des millions de formes de vies, nous étions là aussi lors de la prise d’otage du vaisseau imprial de Monédsinge et je tente en vain d’oublier ces images à jamais gravées dans ma mémoire de la famille impriale égorgée par les Fli-bustiers…

Nous sommes là aujourd’hui pour la tentative d’apornissage en catastrophe du Brau Koli qui selon la TMM s’est fait hacker par un émissaire de Phénol mais vous connaissez déjà l’imbroglio politique qui en découle…
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Cher visionneur, visionneuse c’est le LiveKommentateur Fudpo qui vous parle depuis la tour Philate de Pornia d’où je commenterai en direct l’apornissage sans doute catastrophique du Brau Koli sur la cette même planète. Je vous rappelle que cet événement est sponsorisé par la convention philatélique des intergalaxies, événement auquel vous êtes chaleureusement convié, j’y ai moi-même vu des timbres chers amis qui m’ont littéralement coupé le souffle.

Nos drones-caméras THK automatisés sont autour du Brau Koli, Je vous rappelle que les paris sont arrêtés et que la cote est de 1257 contre 1 pour une destruction totale du vaisseau.

landing-pornia6Ah…Voici les premières images, On voit que le pilote Maya Kovski a choisi un angle de 18,569 degrés, ce qui ne serait pas mon choix si j’étais à sa place mais entre nous soit dit je préfère vivement la mienne, de place.

 

p-3Voilà notre camera terrestre qui vient de le repérer. Vous voyez en passant que le jour vient à peine d’arriver, il fait ici un temps magnifique, raison de plus pour venir passer un séjour chers amis car pour moins de 26,5 T Kureen-ssy la journée vous pouvez loger dans un des nombreux Darumhotels et avoir le privilège d’apprécier les timbres les plus intéressants de toute la galaxie.

 

p-4… Oh mon dieu c’est affreux le Brau Koli est bien trop penché en avant chers amis je peux sentir d’ici d’où je me trouve à la tour Philate les ondes de peurs et d’angoisse des nombreux passagers qui sont très probablement en train de vivre leurs derniers instants je dois vite reprendre une gorgée de Spritnergie et voilà, cette impression est un peu passée grâce aux sucres euphorisants.

 

p-last… Aïe….Il touche le sol mes auditeurs et amis et depuis la tour Philate on a pu ressentir une sourde vibration… il est en pleine vitesse dans un champ de vapeur rose je doute fort que le fuselage du vaisseau puisse supporter de telles vibrations …

 

tour-philate-9je retiens mon souffle…… Le vaisseau perd en vitesse…. Oh mes aïeux, eux aussi dans la sphère du spectacle et de l’audiovision…..C’est incroyable… Il l’a fait !!!.

Le vaisseau est intact !!!! Vous pouvez voir au loin la tour Philate où je me trouve… Les larmes me viennent quand je pense à toutes ces vies sauvées. Regardez ce paysage magnifique, le jour est levé, il fait 26 degrés. La température de l’eau est à 37 un léger zef vous permettra de faire un peu de windsurf pour peu que vous veniez sur la merveilleuse Pornia…

 

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Splendide dernière image de notre drone où l’on peut voir encore une fois la tour Philate qui héberge la convention philatélique des inter-galaxie, les nombreux Darumhotels qui vous proposent des hébergements à tous les budgets, et le Brau Koli en contrebas. C’est exclusif sur la THK Niussu mes auditeurs le Brau Koli, hacké par Phénol, a pu se poser intact, je dis bien intact sur la planète Pornia. C’est un exploit et je m’envole hélico en illico sur les lieux pour interviewer le commandant du vaisseau un certain Maya Kovski qui vient d’entrer dans les annales des pilotes de vaisseau de transport intergalactique… Nous nous retrouvons juste après la pub.

A suivre

 

© Davido

 

DustnenFeul 21: Les dernières heures du Brau Koli (ddo/mc)

Résumé :
Fodzep fait partie du vaisseau de secours qui doit rejoindre la planète Pornia pour assister le Brau Koli lors de son apornissage.

 

[P]oser un engin de transport intergalactique est une des choses les plus périlleuses dans le domaine du pilotage interspatial. Le Brau Koli comme l’Albatros cul-de-jatte de Sben n’est pas fait pour se mouvoir sur terre. Il orbite autour d’une planète, attend son chargement puis en rejoint une autre. Ce n’est que dans des situations d’urgence qu’il doit renoncer à l’apesanteur et toucher un sol où il restera à jamais puisqu’incapable de repartir, il y sera totalement démonté.

Le taux de réussite pour poser intact un vaisseau de ce type sur une planète dont la force gravitationnelle est comprise entre 7 et 15 m/s2 est tellement bas qu’en général les pilotes préfèrent toutes autres solutions à celle-là.

Au sein du Brau Koli, une voix fluette multitraduite annonce à tous les passagers l’imminence de l’apornissage. Un silence de mort règne dans tous le vaisseau.

Dans un silence plus absolu encore, celui de sa cabine, le commandant Maya Kovski exerce un vide mental qui lui permet de sentir au mieux les vibrations du vaisseau. Il cherche le meilleur positionnement avant l’entrée en atmosphère, l’angle parfait de pénétration du gigantesque vaisseau, au micron près, en tenant compte d’un vent de vitesse 48-7-2 rafales 3-21-7, de direction 17° Est-nord-Est, et d’une pression atmosphérique de 22 hectoBarnabés.

bk-landing-1Au même moment, Siren B42 prie les dieux maritimes de sa planète d’au moins l’épargner, elle et ses poissons mire favoris.

bk-landing-5Slobodo, tétanisé, respire bruyamment un air qui s’amenuise petit à petit dans ses poumons asthmatiques.
bk-landing-7-2Mud Dmu Umd Dum Udm Mdu se tien(nen)t regroupé. Chacune de ses multividualité tente de rassurer l’autre.
bk-landing-0Les Poupoulous Crom du vaisseau entament un de leur 127 chants liturgiques atonaux.
bk-landing-2Le stipule est en état d’extrême concentration telle qu’une étrange luminescence se dégage de lui.
bk-landing-4-stipBop est un peu calmé depuis le passage en hypervitesse et la mega dose d’hypodermie que lui ont infligée les services de sécurité du vaisseau.
bk-landing-4-bopLes Vod-Kapuhms qui ne sont pas assignés à une tache spécifique attendent dans leur siège l’éventualité d’une fin de leur existence.
bk-landing-4-vkpRagmen-celui-qui-connait-les futurs-mais-n’en-dit-jamais-rien est au bar et se saoule à la liqueur de moul ; chacun tente de savoir si c’est un bon ou mauvais présage. Certains font des paris. Les espèces les moins évoluées intellectuellement misent leurs économies sur une destruction totale du vaisseau.
bk-landing-3-2Ça y est, le Brau Koli pénètre l’atmosphère de la planète rose…

A suivre

© Davido

 

DustnenFeul 20: Fodzep (ddo/mc)

Résumé :
Oncle Akra fait de la poésie en attendant le retour de son serviteur Philiopin
L’identité de celui qui menace Frankygnol, Dbeurg et Davido est un Space Folder Killer qui possède un moyen de déplacement intergalactique vraiment efficace… Enfin, c’est ce que prétend Davido, le dessinateur de ces chroniques…
Le Brau Koli s’approche de Pornia et la TMM y a dépêché un vaisseau de secours.

1 2-cjpg 3-c 4c 5-c 6-c 7A suivre

© Davido

Oncle Akra cantonne en Noramarh (fky, ddo/mc)

Voilà ce fier glaïeul
dans le champ, il est seul
le givre le recouvrant, comme défunt son linceul,

Et moi le bisaïeul,
Qui perdit la battle
je revois dans mes songes la planète DustnenFeul…

 …

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carteakramankonneman

Et au dos de la carte postale :

Chers Journées Imaginaires

Une cure massive de solitude me laisse le loisir de rédiger une fiche technique à l’attention de votre intéressant opuscule, mais je n’en ai malheureusement toujours pas trouvé le thème.

Ce n’est pas très grave si vous n’avez pas de nécessité de rendement, mais si d’aventure vous souhaitiez une documentation pointue sur un sujet ciblé par votre curiosité aiguisée et votre acuité perçante, vous trouverez toujours en moi un rédacteur enjoué.

Oncle Akra Toussaint-Jour

 

A suivre

© Frankygnol, Davido

 

Eléonore Dussud (fky, ddo/mc)

Résumé :
Les Poupoulous Crom sont pointilleux quant au contenu de cette saga (ici).
Une menace de dévitalisation pèse toujours sur les hauteurs si ils ne sont pas à la auteur…
Euh non c’est l’inverse (orthographiquement parlant).

1« …. Comment, dans un univers où les vaisseaux de la TMM mettent un tel temps de voyage entre DustnenFeul et Pornia, le digne employé des Poupoulous peut-il parcourir des siècles-lumière (100 000 selon ses propres termes) censés séparer les deux lieux de l’article, alors qu’il se trouvait précisément sur l’autre lieu il y a environ un mois earthien de cela ?
Ou alors est-ce que Davido et son ancêtre se sont également déplacés depuis, mais ça ne fait jamais que 100 000 demi-siècles (soit 50 000 siècles pour les plus matheux d’entre nous) à parcourir à la vitesse de la lumière, soit combien à vitesse de vaisseau ?….
Ou alors cet émissaire est-il doué de téléportation, mais alors si oui, qu’est-ce que ça lui coûte d’y retourner ?….

Éléonore Dussud »

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© Davido

 

La lignée des Dbeurgs, la confrérie des Croms (Ddo/mc)

Résumé :
Alors que le scénariste-dessinateur de cette péripétie s’acharne sur la perspective d’un dessin en plongée d’un amphithéâtre peuplé de créatures rigolotes, et que le correcteur-contributeur du récit peaufine le discours de J.C. Inembourg, discours lui-même retranscrit dans ce blog des Journées imaginaires à la page ici… Et bien, dans l’univers c’est le bordel.

Ça a toujours été plus ou moins le bordel me direz-vous, mais là c’est un bordel pénible, voire périlleux, pour les personnages dont nous vous narrons les mirobolantes tribulations depuis maintenant presque une année earthienne.

Je résume donc :

La capsule de Samulfu est en train de s’écraser sur la planète Pétune.

Le vaisseau Brau Koli est en train de s’écraser sur la planète Pornia.

Ma gomme est en train de s’écraser sur le tapis,
tandis qu’un Deinococcus radiodurans est en train de s’écraser sur ma gomme.

La T.M.M. a rompu toute relation diplomatique avec Phénol, Résultamment, la galaxie de Dephternéus se voit privée du plus performant réseau de transport intergalactique jamais conçu, et du système de coordonnées spatiales T.M.M. qui va avec.

Comme je le disais, c’est le Bordel !

 

Pendant ce temps-là…

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Et à des siècles-lumière de là…

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© Davido Dbeurg

A suivre