La mite de Sisyphe

Y avait du bon son !. C’était plus que certain.

Superdope Joe l’avait le kiff pour ce groupe là de Ddef-tribal-meta-Mind !
Il glovait la scansion rythmik. Il glovait le message polito contre un manque de savoir-vivre et une obstruction au laisser faire, Il glovait l’atmosphere d’urgence imminente et le choix des effets sonores genre « Kops-Otrouss » ou « champs de la grande batteule fumigénique ».


Comme des petits guerriers des temps sauvages. Tous sautaient des 2 pieds, les yeux aux sols, synchro sur la ziktronique, et moulinaient des bras à fond dans leur tripzs.

Il goba ses 2 doses de speedemphète, du genre de celles que son métabol pouvait gérer facile, car il tenait à y aller molo et placide sur l’acide, garder le kkontrol avant de s’autoriser une déflagration en règle, comme une brutasse de zonk, et plus rien capter du cogitum, et se retrouver potentiel la nipe en étendard dans une des donzelles moulées de la scène… Consentante il s’entend.


« Préliminairz ! » qu’il jacta sans prévenir, d’un sourire de dents serrées comme des tenailles, qui fit sursauter un teufeur du périmètre. Et d’autres d’accueillir sa philosophie les bras levé en beuglant des trucs.

De loin comme ça on pourrait s’apeurer à voir ces gonzos brasser dans un son doumesque. Mais fallait l’avoir subtil. Y avait d’la création et çaurait été d’la gravéreur que d’ les mettre dans le même panier à salade qu’les vauriens volubiles et violents, mou du cibole et amerteux. Non. Les gonz et leur dames damnées y s’plaisaient mieux sur ce rif là. c’est tout. Rien à voir avec un quelconque soutien à un programme auto-dictate, putrifié dans sa nauséabonce.

Et ça repartait en escalator de sons synthetiques comme on parcoure des collines herbeuses à bord d’un 7-17, ou comme bringue-balé sur un vieux rafiots des mers houleuses. Ça rythmait de l’inéluctable et Superdope se sentait comme âme-sonnée. Il remontait la mélodie, tanguant un coup à droite, un coup à gauche, comme un petit biplan parmi des séquoias géants, en évitant agilement de se prendre des branches dans la gueule.

Vu comme ça il avait un style. Ça pouvait attendrir.

Il défractait un peu, mais pas trop et par à coup. C’était comme de se retrouver un instant de clarté limpide, un peu devant/bien devant- le biplan, et jeter un coup d’œil sur son soi même, ou se retrouver un peu derriere/bien derriere- et voir son soi même se débrouiller à piloter le bolide.

Ces petits a coup de défractions , c’était plaisant à sentir. Comme si la team allait bien quoi ! Le pote, son soi même il gérait comme un chef. Et quoi de mieux quand la team fait le job. On est tous contents et fiers. Et le soi-même volette de ci de là no soussaille dans une spirale-no-end.

Mais Maleurz et sorceulerie du temps de la pause, même s’il avait bippé ses heures et que c’était réglé-pour-la-journée, la brigade des satisfactions-stupéfactions zavaient pour lui le planning de le brancher sur un autre mood un peu moins son trip. c’est comme d’être dérangé dans son bain alors qu’une madone bien nuptiale vous brosse le dos..

A quelques encablures (là où il pouvait s’entendre et gérer la converse), il répondit au biphone.

Major Tom, son dominate +1 informa l’infor-tuné padchanss. Le genie drugzinner zavaient mis au point un nouveau truc et qu’ils cherchaient lest du test. Superdope Joe c’etait le Papibowington de la mission, l’éclaireur éclairé top gun de la liste.
Fallait pas trop traîner car yavait l’alignement des planètes comme il appelait ça Major Tom, avec la new pills yavait ce type top, qui mixait avec le son qui allait, et fallait y aller.

C’est comme cela et ainsi que Superdope Joe fut missionné derechef par son chef sur une autre scène tout autre style, avec un ptit sachet de cachets.

La zique était mode relax…. Très peace.

C’était un peu brutal comme changement et Superdope décida de calmer le jeu d’abord et abaisser son palpitant. Fallait une pills pour etre chill pendant la vente , puis il testerait lui aussi car tout bon dealer doit connaître son tossma.

Il s’octroya une fumette senteur florée à un gars bien de la zen-boutik. Attendit en se concentrant sur le mood. Sentit venir.

C’était comme le fourmillement d’une lente érection. C’était tactil. Plutot que la cérébralité doum doum doum à fond dans son ego à tout bazarder de tout à l’heure. Là il relevait la tête, et parmi la scène lente et azurée les skines luisantes et perlées des mad-moizelles ondulaient comme au ralentit. Et la vibe lente gonflait ses poumons comme la promesse d’une joie ultime qui advenait dans une lenteur de gastéropode.

« Gov », se dit Superdope. « Me vla comme une nouche sur un ptit vélo. C’est pas mon genre faudrait pas qu’un lapin se risque à me coller la main ». Mais il se dit que si ça arrivait l’allait répondre gentipoliment et pas fracasser le gonz. Superdope quoique staturé large, l’était malgré tout le genteullmann et refusait la baston quand ça pouvait, ainsi que la discrimine…par idéologie s’entend, et par intérêt, y avait là aussi la clientèle potentielle ….

« tous les goûts sont dans la pâture » …aimait il dire.

Mais y avait aussi la supermeuf, celle qui distille les parfums. Douce et Lascive à souhait . c’était le bon coté pile de cette face là. Celle par là-bas, par exemple, comme un gros chat onctueux. Genre pissindlov. Superdope salivait et se dit qu’il frait sans doute un ptit crochet à hello Kitty après l’écoule du produit.

Les drugzinneur zavaient proposé un truc assez bluffant sur lequel zavaient passé des plombes. Une substance de fusion collective mégaplus. Hyperlove Fullfusion que ça s’appelait. Un truc de synchro avec tes voisins genre tout le monde bien gentil … Fallait tester avec d’autres teuffeurs lors de la session transe-ambiant-chill de DJ TouMontemps.

Il brancha son Backinzegame et aussitôt prévenu les sniffeurs vinrent ,chacun son tour, (pour respecter la clause de confidentialité s’entend).
Il avait sa panoplie du business as usual. Le top dix des substances convoitées, mais pour pas trop qu’ça dure il fit son mystérieux… Hyperlove Fullfusion. Voulez tester un truc de ouf qu’on n’en reparlera, vous direz « moi que vla j’y etais » ????. Vous direz, Bibi waz ze pionnieur !. Vous entrerez dans l’hysterie de l’histoire avec un H en lettrage biblik….

Et c’est pas pour rien qu’on fit appel à Superdope grand bara-gouineur sur l’égo sciée des gouines barrées en scie égoïne… les 70 pills moins deux furent écoulées en moins de 2. et C’est avec sa pill perso et une pour miss Féline qu’il se fraya un chemin dans la foule et se présenta bien lisse et bien coiffé comme le type qui allait lui sauver sa soirée.

le cyclope amadoue la matoue

La chatte leva sur lui un regard de maline. Mata le costume piteux et sale, les pustules, et le fond d’œil cyclope… C’était pas trop son type… mais son sniffeur lui appris que c’était un dealeur assermenté , et qu’on pouvait avec un zonk comme ça passer une soirée assez potable et repartir les poches pleines de bon tossma. Aussi sourit t’elle de ses dents pointues et blanches.

Superdope baratina et du pouce et l’index sorti la chose qu’il tenait avec délicatesse devant son facial. La langue rappeuse de la matoue accueilli la substance pour l’emmener dans son gosier. Superdope envoya en l’air l’autre pill d’une pichenette qu’il rattrapa bouche grande ouverte et goba.

Hyperlove Fullfusion. c’etait un truc de dingue.

Vous fondez comme cire sous chandelle,

tout seul, ça n’a pas d’intérêt

mais à plus de un …vous vous mélangez au consom-mateurz /teuze en une sorte de gélatine plurividuelle. Vous devenez deux, puis quinze, puis 70.

Superdope se fondit dans la dame qui se fondit en lui ; en plan subjectif c’était hip. Il se retrouva à caresser ses nib-nobs qui n’étaient pas les siens, éprouva le plaisir palpitant de la palpation dans la subjection, jouant avec l’élasticité des tinnes c’était cool relax.

La Matoue qui n’était pas du genre à perdre son temps envisagea un self-coïte érmafro, d’un regard attentif et curieux, observa le mazbrok de Superdope glissant tel un concombre de mer dans l’abysse verticale de ses lèvres.

Il avait là de l’estampage nippon hop-scene picassoïde qu’en vizuel seul un esthète pouvait apprécier.

Mais ça devint alors le bordel et une atteinte à l’intimité quand les autres toxicoïdes rejoignirent le binomes pour en faire une sorte de plurinome, ou soixantedizinome.

Vu de l’extérieur la chose était informe, monstrueuse, partouzesque, énorme et visqueuse baigné dans un étrange halo. genre Cthulhu pornesque vrombissant et frémissant …pas moins.

Absolument pas résistible, les autres teuffeurs (sobres de la substance), impuissants à fondre, surnageaient pi se noyaient.

La musique n’était plus rythme mais onde lente, vibration profonde et ralentie….peuplée d’appels lointains et vocalizés, intenses, comme si les anssesteurs voulaient dire un truc grave, de cette régression formelle atomique.

Dj TouMontemps, informé de l’expérience fit tourner sur ses platines les grooves les plus proches d’une aspérité sensorielle organique texturielle Gueu Gueu Gueu ou Mu Mu Mu…. zétiez échoué sur une plage de sable noir .
Lui sculptait ses sons comme du slime qui plus loin prenait la forme d’une méduse aux multiples tentacules ondulantes. c’était du jamais zyeuté. Le monstroïde vibrait, tanguait dans l’espace et le temps….
Ceux qui mesurent mesurèrent des altérations. Fallait y aller molo et on transpira.

Hyperlove Fullfusion

On pouvait se demander ; mais question ? que vont devenir tous ces teuffeurs médusés tous fusionnés entre eux comme un gros patamodlé bien moche qui troue l’espace et le temps ?. Vont il rester comme ça en cnidaire de rave party à shinter l’équilibre dimensionnel, mode désinvolte ?

Inside the beast c’était la fractalisation en écho branché dixmille. Le vol plané dans la pluralité des immersions. Un peu comme si vous terceptiez 70 confs au biphone chacun dans sa vocable clear and load et vous piler tout ça en madhammer et vous jeter le résidu dans un canyon grandiloquant type celui des grands vents, mais ça revient non stop à la gueule et vous rcommencez… Un truc de dingue. zêtes tour à tour bien ptit et vous vous voyer là, gravir les faces nord en zoum arrière terrible.

ll fallu attendre quelques heures avant de saoulager son monde et que peu à peu l’étrange streumon se divisa, et que cette division revenait peu a peu à la formes des gobeurs d’Hyperlove Fullfusion….

Toutefois, après une dizaine d’heures ils furent quelques uns à se retrouver coincés dans l’autre et rester comme ça. Et l’on du résolv à damettre que ça n’allait pas s’arranger.

Superdope eut bien aimé rester dans la matoue quelques semaines avant une rupture dans les règles sous la forme jtedivorce picétou , Allah-rvoillure m’dame, sauf que le hasard en décida autrement. C’est avec un gaveux genre bavasse qu’il se trouva coincé ; c’était pas jouasse d’autant que le gaveux n’goulottait que des racines crues, et qu’il avait le contrôle alimentaire de l’entrepriz.

Superdope après 10 jours à chercher la soluce fini par se rendre au centre. Tachant comme ci comme ça de pas trop faire du ramdam. Sa répute il y tenait. Et même si jadis on l’avait pris en flag de piocher dans la boite a bonbon,  là c’était autre chose. Il gérait pas ce coté multividu. Superdope l’aimait tant que ce peu rester intégral et avec son soi même bien limité.

Lui voulait couper là et là, et que l’autre splitté si c’est pas recollable et bien Tempipe Pipourlui. Dommage colate et rots qu’on dirait.

Mais les docses eux pas de cette oreille ils zentendaient. A coz de l’infection. Donc notre pov ptit cyclope resta chomdu et vissé dans une piaule du centre avec la ronde des inexperts de ci de là à proposer des soluces qu’aucunes n’étaient dans la satissfe pour le ptit monde.

Le contabeule de superdope, en vieille lope sale qui savait bein qu’falait toujours garder un œil sur son cyclop, il fit le vieux calcul benefice/malefice, et le clama bankcrouté.
Tantécibe qu’il signa off presto avec sa comisse et son parachute mordoré ce sale vilain.

Major Tom comme à l’hébétude enterra l’incident, vida les mems des appareils et pof repartit sur la ligne bizness éprofi.

C’est ainsi que Sup reste à présent dans la piaule du centre à attendre que l’on le tirasse de ce mauvais pas. Et cela dure et dure et dure… et bien… l’y est toujours à présent et en ce moment même ou je vous scribe.

Donc voilà la véritable vérité et pouvez donc cogiter sur tout ça et envoyer vos dons larmoyants car zavez deviné;  le panflétaire planétaire n’est autre que Superdope Joe lui même, cherchant à rétablir la véritable vérité et cherchant de surcroît un bon docse attentionné pas trop néreux qui puisse virer l’autre colocataire gaveux ….

car ça l’fait pas dans la durablité… comme on dit.

 

© Davido

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