Draver Sédu (ddo/mc)

résumé:
Dans le dernier épisodele Space Folder Killer  fait un saut sur Degling-Moilatet
Quelques chroniques auparavant, ce même Space Folder Killer avait menacé les auteurs de cette saga
Des Poupoulous croms, sortes de champignons bipédiques prennent au sérieux cette publication car c’est la seule où ils sont jamais apparus
une lectrice voulut en savoir plus sur le Space Folder Killer


[D]raver Sédu
,  planète recouverte d’eaux sombres et peu profondes, aux nombreux récifs, n’est pas très prisée des amateurs de surf (le plus important lobby en matière d’attribution de points dans la classification des planètes).

Draver Sédu et son ciel sans étoile

Draver Sédu et son ciel obscurci par la Nébuleuse toute proche

Son atout économique, c’est son positionnement, 1/22/5,47 sur l’échelle T.M.M, pile poil entre le conglomérat planétaire de Planplan-Rhoutine et la Nébuleuse de Savon.
Son problème, c’est son manque d’attractivité. A part des reptiloïdes aquaphiles voulant faire des affaires, personne ne veut y habiter, encore moins les surfers.

Dès lors, par un heureux hasard et une nécessité croissante, un modeste C.P.I. (Centre de Placement d’ Improductifs) la Fondation Allah-Sueurdeton-Fron , proposa d’y placer les artistes les plus mauvais de l’univers, afin qu’ils y vendent des produits de consommation courante.
Pourquoi les artistes et pas les autres?  Nous ne le savons pas et personne de la fondation n’a voulu nous répondre mais certains pensent qu’il s’agit d’une volonté délibérée directement issue du vécu personnel du fondateur, et non d’un choix simplement arbitraire,

L’erreur stratégique d’Allah-Sueurdeton-Fron, c’est d’avoir rendu publique leur proposition avant même qu’elle ne soit votée par le conseil des intergalaxies. La majeure partie de ces mauvais artistes eurent le temps de prendre le maquis, de se refaire le visage (pour ceux qui l’utilisent comme mode de reconnaissance), ou de s’inscrire dans un programme de suicide assisté.

Au final, elle n’eut qu’une poignée d’individus parmi les moins vifs et les moins informés, dont votre Auguste Narrateur (même s’il ne s’appelle pas Auguste mais Davido).

Devant ce piètre résultat, Allah-Sueurdeton-Fron fut forcée de déposer le  bilan, et n’eut pas assez de devises pour rapatrier ses employés-reclusionnaires de Draver Sédu. La dizaine de mauvais artistes qui y resta continua d’y vendre des produits de consommation courante.

La frustration immense qu’il (que « je », mais j’aime bien dire « il » car ça ajoute un certain effet narratif propre à insuffler un côté épique à mon récit, et puis j’aime lâcher un peu la bride à mon penchant schizophrène)… La frustration immense qu’il ressentit alors créa, comme c’est souvent le cas, une scission dans le continuum espace temps.

Dbeurg, son ancêtre de Néandertal, grand amateur de science fiction, eut alors la regrettable curiosité de s’y glisser et se retrouva piégé avec lui.

C’est ainsi qu’il se trouve là, sur ces rochers austères, au milieu des embruns, en compagnie d’un aïeul atrabilaire, dans cette entreprise mercantile absurde de vente de produit formicide qui l’éloigne périlleusement de son œuvre majeure, culturellement révolutionnaire mais toujours vastement incomprise : La Saga Intergalactique de DustnenFeul.

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Pendant ce temps, sur la même planète, dans une modeste boutique…14-2

A suivre

©Davido

2 Commentaires

    • Jean Christophe Inembourg sur mars 11, 2014 à 3:26 pm
    • Répondre

    Akra,

    C’est avec plaisir que j’ai parcouru ces chroniques qui ne sont pas sans me rappeler ces temps estudiantins où vous étudiâtes afin d’obtenir votre Master en Géographies inopérantes des trajets inter-galactiques, diplôme que vous obtîntes grâce à cette option poterie.
    Cependant la rigueur scientifique qui sied à toute publication respectable impose de ne point trop laisser de place à l’imagination du lecteur, je reste avec quelques interrogations, et puisque vous semblez être le conseiller scientifique de cette publication c’est à vous que je m’adresse.

    Dbeurg dans cet épisode est l’ancêtre de Davido. Bien. Mais à combien estimez-vous le nombre de générations les séparant ?

    Devant ce nombre que je crois astronomique, peut-on parler de descendance, de persistance génétique, ou même de généalogie ?

    Il est dit que les néandertaliens ne sont pas de la même branche que les homo-sapiens et qu’ils n’ont pas pu se mélanger, vous inscrivez-vous en désaccord avec cette théorie ?

    Ces nouvelles perspectives sur le phénomène de l’hérédité méritent une argumentation plus étayée.

    Cordialement

    Docteur J.C Inembourg, de l’université de Mank-Onneman sur Mepte Mupta

    • catry bernard sur mars 13, 2014 à 9:35 am
    • Répondre

    Excellentissime, non tu n’es pas voué à l’échec. La descente dans le sous-marin inter galactique, la vague et ton vieux comparse, c’est très bon. Bien que je me permette le sacrilège de me laisser distraire de ton œuvre, je te signale que je viens d’entendre au téléphone Bernard Verron… nous en reparlerons. à bientôt. GM

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