DustnenFeul 8: Adieu Rads Singueurs (ddo/mc)

Résumé de l’épisode précédent :
N’ayant pas donné du Credelle en poudre de dernière fraîcheur à un Sven Vath peu sympathique, le rads singueur responsable se fait électrocuter méchamment. Événement qui est perçu par la méta télépathe du vaisseau, le Brau Koli, dans lequel Samulfu et le stipule ont embarqué (si vous ne comprenez strictement rien à ce que je raconte et que vous trouvez que mon résumé sonne un peu comme une formation de comptabilité organisée par Pôle Emploi avec tous ces mots nouveaux et bizarroïdes et cette pénible désorganisation, et bien je vous conseille de reprendre l’histoire par le début

 

Effectivement deux compartiments plus bas…

 

C’est ainsi que dans la trainée du vaisseau Brau Koli se trouvent les excréments cristallisés de milliers d’espèces, les boîtes vides de croquettes de Fonx, des sachets de dronzes séchés, des restes de carburant nucléique radioactif et les corps disloqués et sans vie de ceux qui se sont battus pour leur liberté et sont morts dans une lutte inégale et injuste menée contre des institutions sans vergogne, seulement intéressées par le profit et qui violent les lois basiques des droits intergalactiques des espèces sans impunité…

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©Davido

1 Commentaire

    • NÉBULUS PAS-PANNE sur mars 15, 2013 à 6:42 pm
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    De : Vigie du Nébulus
    À : TOUT VAISSEAU PRÉSENT DANS LA RÉGION DE SBEN

    Objet : Avis d’obstacle non indiqué

    Alors que nous croisions ce jour sereinement à des vitesses infra-luminiques dans la région de Sben, nous avons à notre grande surprise (aucune carte sidérale d’aucune culture n’en fait mention) traversé un nuage d’astéroïdes mous, je ne vois pas comment mieux dire, un ensemble de corps célestes voguant approximativement à la même vitesse dans une portion de l’espace relativement restreinte : en quelques secondes, nous étions sortis de la zone, mais non sans avoir subi un certain nombre d’impacts fort salissants. Pas plus de dégâts à déplorer, mais il reste encore alors que j’encode ces signes de vilaines traces de matières qui paraissent organiques qui mouchettent le pare-brise. Amusant d’ailleurs que l’on s’acharne à nommer ainsi le hublot tourné vers l’avant dans des véhicules qui ne rencontrent qu’exceptionnellement un courant d’air. On aurait dû aller jusqu’à maintenir les essuie-glaces, ça nous aurait évité quelques sorties hasardeuses en scaphandre pour jouer de la raclette.

    Pas d’essuie-glaces, certes, mais nous avons une antenne parabolique, et c’est là que nous avons retrouvé épinglé, comme un mot d’excuse en forme de bouteille à la mer, une vieille boîte de Credelle périmé depuis 1,52 u.e.t., et estampillée Brau Koli (C.I.T.E.V.)

    Est-il concevable qu’une compagnie de transport adhérente à la Charte Intergalactique de Transport des Espèces Vivantes rejette dans l’espace comme de vulgaires papiers gras (déjà ça, c’est vraiment limite …) les corps sans vie d’individus présents à son bord.
    Avec leur politique dictatoriale sur la vaccination, on n’imagine pas une épidémie, ni une évasion collective avec les tests psychologiques qu’ils imposent. Alors quoi : si ce sont des suicides, voire des démissions par Sepuku, ils auraient quand même pu les garder jusqu’à la prochaine escale, quitte à les incinérer. Des mutins ? Pareil, les corps des coupables (ou des officiels selon le résultat de la mutinerie) auraient été gardés à bord afin que les exécutions soient validées par une Cour Intergalactique sitôt rejointe la civilisation.
    La seule hypothèse envisageable qui reste est qu’il s’agissait de rads singueurs. L’exception d’esclavage accordée aux grandes compagnies sur ce peuple de clandestins par nature vient encore de passer une étape vers l’ignominie : voilà qu’on se permet de traiter leurs mânes comme s’il s’agissait de matières inertes. La question de savoir s’ils étaient vivants ou morts lors de leur expulsion est parfaitement futile, car quoi qu’il en soit, c’est là un affront fait à tous ceux qui croient à la persistance de la vie organique.

    Nous hésitons encore entre lancer une grande pétition : « Rads singueurs au compost », ou nous borner à sculpter dans les morceaux recueillis sur notre habitacle une statuette symbolique en forme de souris nasique que nous placerions en figure de proue.
    Eh bien oui, on parle encore de poupe et de proue, sauf pour les soucoupes giratoires évidemment.

    Mais si vous croisez dans ces parages, ayez une pensée compatissante et une navigation délicate en souvenir des rads singueurs éradiqués.

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